Dans le monde du développement personnel, les blessures de l’âme identifiées par Lise Bourbeau sont des clés de lecture puissantes. Elles permettent de comprendre ce qui nous freine, ce qui nous fait souffrir ou réagir de façon excessive.
Parmi elles, la blessure d’injustice est souvent sous-estimée. Pourtant, elle touche en profondeur notre rapport à la justesse, à l’équilibre, à la place que l’on prend dans le monde. Elle peut générer un perfectionnisme, une exigence envers soi-même, un besoin de maîtrise qui nous empêche d’être pleinement nous-même.

Ce que Lise Bourbeau en dit
Dans son ouvrage Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau explique que cette blessure se forme généralement dans l’enfance. Elle touche les personnes qui ne se sont pas senties reconnues dans leur individualité, leurs efforts, ou leurs ressentis. Cela peut naître dans un environnement où les émotions sont peu accueillies ou où la performance prime sur l’écoute.
Le masque associé est celui de la « rigide ». La personne qui porte cette blessure cherche à être exemplaire, forte, efficace. Elle ressent de la difficulté à se montrer vulnérable. Elle préfère agir que ressentir. Elle valorise le mérite et la justice, parfois au point de rejeter ce qui ne lui semble pas aligné.
Quelques signes typiques
- Besoin de contrôle, de perfection, d’organisation
- Difficulté à exprimer ou même à ressentir ses émotions
- Fort sens de la justice, souvent teinté d’indignation
- Hyper-exigence envers soi-même et les autres
- Besoin de reconnaissance pour ses efforts
- Fierté et besoin d’être irréprochable
- Tendance à se comparer ou à vouloir prouver sa valeur
Cette blessure agit en profondeur, parfois silencieusement. Elle peut se manifester par un mal-être diffus ou un sentiment de tension constante, sans que l’on sache vraiment pourquoi.
Une blessure que je n’avais pas identifiée
Pendant longtemps, je pensais que cette blessure ne me concernait pas. Les thématiques sur lesquelles je me concentrais le plus tournaient autour de l’abandon et du rejet. J’avais déjà beaucoup exploré ces dimensions, à travers différentes approches.
Puis, une prise de conscience très nette s’est imposée: mon besoin que les choses soient justes, alignées, cohérentes, allait parfois trop loin. Il masquait un inconfort plus profond, une tension entre ma perception personnelle de la vérité et la complexité du réel.
Ce que les constellations familiales et systémiques m’ont permis de voir, c’est que cette blessure était liée à mon histoire familiale. Certains de mes ancêtres ont vécu de grandes injustices. D’autres ont pu en commettre. Et sans m’en rendre compte, je me tenais en position de juge.
Les constellations m’ont invitée à faire quelque chose de plus exigeant mais aussi de plus libérateur: rendre leur dignité à ceux qui ont été blessés, et reconnaître ceux qui ont pu blesser, sans les exclure.
Cela m’a permis de quitter une posture morale et de retrouver une posture vivante. Dans un système, ce n’est pas la justice qui prime, c’est l’appartenance. Et c’est ce changement de regard qui m’a rendue plus sereine.
Une thérapie systémique qui touche au cœur
Ce que j’aime dans les constellations systémiques, c’est qu’elles nous déplacent. Elles nous sortent du récit mental ou de la simple analyse. On y travaille avec des représentations: de personnes, d’émotions, de concepts. Cela permet de rendre visibles des dynamiques invisibles, de remettre en mouvement ce qui était figé, et de libérer des fardeaux qu’on portait sans le savoir.
En cabinet, à Morges ou Renens, près de Lausanne, je reçois des femmes qui ressentent un blocage sans pouvoir l’expliquer. Parfois, c’est un mal-être diffus. Parfois, un schéma répétitif ou une sensation de ne pas être à sa place. La blessure d’injustice est souvent en toile de fond, même quand elle n’a pas encore été nommée.
Elle peut se cacher derrière le besoin de performance, un rapport tendu au monde, ou un refus inconscient de se laisser porter. Dans ce contexte, la thérapie holistique et les constellations permettent de déposer ce qui pèse, de faire la paix avec son histoire, et de retrouver une forme d’alignement intérieur.
Si tu te reconnais dans ces mots, que tu ressens l’appel à explorer en profondeur ce qui t’éloigne de toi-même, je t’invite à réserver une séance individuelle ou à t’inscrire à ma newsletter pour connaître les prochaines dates de journées en groupe.
Parce que tu mérites de vivre en paix avec ton histoire. Et de retrouver ta pleine justesse.